AIDE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE EN OPHTALMOLOGIE POUR LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES
Mise à jour le 11/12/2016

La kératite aigue

  • Devant une suspicion de kératite aiguë, le patient doit être examiné par un ophtalmologiste de ville le jour même pour un examen complet.
  • Les corticoïdes locaux sont contre-indiqués en l’absence de diagnostic étiologique.
  • Une plainte ophtalmologique chez un patient porteur de lentille doit faire rechercher une kératite aigüe.

Les éléments clés du diagnostic :

  • oeil rouge, douloureux.
  • photophobie/larmoiement/blépharospasme/sensation de corps étranger.
  • BAV variable.
  • uni ou bilatéral.
  • diminution de la transparence de la cornée/cercle péri-kératique.

Traitement :

  • Le patient doit être vu dans la journée par un ophtalmologiste de ville. Le traitement est fonction de l’étiologie suspectée (kératite virale, bactérienne, herpétique, zostérienne, amibienne, par inocclusion palpébrale, sèche, iatrogène, traumatique, porteurs de lentilles…).
  • En attendant la consultation, le médecin généraliste peut réaliser un lavage oculaire au sérum physiologique et instiller une goutte de collyre anesthésiant de type TETRACAINE® afin de soulager le patient.

Sources :

P. Tumahai, M. Saleh, B. Delbosc. Kératites ponctuées superficielles. EMC - Ophtalmologie 2014;11(3):1-10 [Article 21-200-D-10].

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