AIDE DIAGNOSTIQUE ET THÉRAPEUTIQUE EN OPHTALMOLOGIE POUR LES MÉDECINS GÉNÉRALISTES
Mise à jour le 15/09/2016

La conjonctivite infectieuse

  • Les conjonctivites à répétition du nouveau-né doivent faire évoquer une imperforation du canal lacrymo-nasal.
  • En cas de photophobie, blépharospasme ou baisse d’acuité visuelle, le patient doit être vu dans les 24h par un ophtalmologue.
  • En cas d’échec du traitement de première intention, le patient doit être vu par un ophtalmologue de ville.

Les éléments clés du diagnostic :

  • symptomatologie unilatérale ou bilatérale ou en 2 temps.
  • sécrétions claires ou purulentes, « oeil collé », chémosis.
  • sensation de corps étranger/grain de sable.
  • prurit.

Traitement :

  • Lavage oculaire au sérum physiologique 3 à 6 fois par jour.
  • Prescription d’un collyre anti-septique. Exemple : VITABACT® 1 goutte dans l’oeil malade 2 à 6 fois par jour pendant 5 jours (voir la liste complète des antiseptiques dans la rubrique Pharmacologie).
  • En raison de l’augmentation des résistances aux antibiotiques, la prescription d’un collyre antibiotique doit être réservée uniquement aux conjonctivites bactériennes présentant des signes de gravité (sécrétions purulentes abondantes, larmoiement abondant, chémosis, oedème palpébral) ou sur des terrains à risque (immunodépression, diabète, pathologie ophtalmologique sous-jacente, corticothérapie locale, porteur de lentilles, nouveau-né, patient monophtalme). Exemple : AZYTER® 1 goutte dans chaque oeil matin et soir pendant 3 jours (voir la liste complète des antibiotiques dans la rubrique Pharmacologie).

Sources :

P.-Y. Robert, A. Sabatier. Conduite à tenir devant une conjonctivite infectieuse. EMC - Ophtalmologie 2011:1-12 [Article 21-130-D-10]. [Article 21-130-E-10].